L’énergie la plus écologique est celle que l’on ne consomme pas. Toutes les autres sont des compromis plus ou moins acceptables. Les tableaux suivants mettent en évidence les sources d’énergie qu’il faut préférer pour réduire son impact sur le changement climatique et sur l’exploitation des ressources énergétiques.

Taux de conversion énergie primaire/énergie finale pour le chauffage selon la réglementation thermique de 2005 (RT 2005)
Source d’énergie utilisée Nombre de KWH d’énergie primaire nécessaires pour obtenir 1 kWh d’énergie finale
Electricité 2.58
Gaz/Fioul 1
Biomasse (bois) 1
Solaire thermique 0

 

Quantité d’équivalent CO2; émise par KWH (d’énergie finale) consommé pour le chauffage, selon la source d’énergie utilisée
Source d’énergie utilisée Quantité d’équivalent CO2 émise (en g) par kWH
Fioul 270
Gaz Naturel 205
Electricité 180
Bois 15
Solaire 0

Source : logement.gouv.fr

Nous constatons que le pire compromis est d’utiliser l’électricité. Elle consomme une grande quantité d’énergie primaire et produit beaucoup d’équivalent CO2.  L’électricité doit être réservée à l’éclairage, aux appareils électroménagers et multimédia.
Le gaz et le fioul ont un moindre impact sur la raréfaction des ressources énergétiques, car il consomme peu d’énergie primaire (en comparaison avec l’électricité) pour être efficace. Par contre leur combustion émet beaucoup de gaz à effet de serre.
Le bois est un bon compromis car ils méritent peu d’énergie pour être utilisés et à un faible impact sur le changement climatique. En l’associant au solaire thermique-qui a un bilan encore meilleur-, nous obtenons des maisons moins énergie lors et qui ont un moindre impact sur le climat. L’utilisation de ces deux types d’énergies renouvelables reste un compromis acceptable, mais n’est pas neutre pour l’environnement. La combustion du bois émet des composés organiques volatiles et des particules fines qui polluent l’atmosphère et pose des problèmes de santé publique. Les installations solaires et les chauffages au bois doivent être recyclés en fin de vie. Ses sources d’énergie à favoriser en priorité ne seront jamais aussi écologiques que les simples économies d’énergie.